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Abiola et le peigne divin : Les aventures d'Abiola, tome 3

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Un peigne divin Ă  retrouver, un voyage en Chine, un Dieu Ă  affronter... ĂȘtes-vous prĂȘts ?

RÉSUMÉ

Les vacances de Noël approchent à grands pas.

AccompagnĂ©s de leurs parents, nos trois amis partent bientĂŽt Ă  Shanghai, en Chine, oĂč ils sont censĂ©s trouver et rapporter un peigne prĂ©cieux pour la dĂ©esse des mers.

Seulement, la veille du dĂ©part, ils n'ont aucune piste sur l'endroit oĂč se trouve le fameux peigne. Seront-ils Ă  la hauteur de cette mission ? Que leur rĂ©servera ce voyage unique ?

Un livre d'aventure illustré qui ravira les enfants dÚs l'ùge de 7 ans !

EXTRAIT 1

Par un bel aprĂšs-midi de dĂ©cembre, le vent sec de l’harmattan fouettait Abiola et Francis, hĂ©rissant les poils de leurs bras. Combattant ce sentiment dĂ©sagrĂ©able, les deux amis restĂšrent assis sur le sable, face Ă  face, un peigne dorĂ© posĂ© entre eux. Les yeux fermĂ©s, ils invoquaient silencieusement la DĂ©esse des mers Ă  la rescousse.

— Mamie Watta, on a besoin d’aide, s’il te plaüt, murmuraient-ils.

Ils eurent beau l’appeler pendant plus d’une demi-heure, rien ne se passa. Ce fut Francis qui s’impatienta le premier :

— Ça ne marche pas !

— On dirait bien que non, soupira Abiola. Qu’est-ce qu’on va faire, alors ? On ne sait toujours pas comment retrouver ce fichu peigne.

Depuis leur rencontre avec la DĂ©esse des mers, ils avaient cherchĂ© sans re-lĂąche des informations sur l’endroit oĂč se cachait l’objet magique, sans suc-cĂšs. Pourtant, ils avaient atteint leur premier objectif : obtenir toutes les bonnes notes nĂ©cessaires pour convaincre leurs parents d’accepter ce voyage en Chine.

EXTRAIT 2

Ils avaient atterri Ă  l’aĂ©roport Pudong depuis prĂšs d’une heure et demie lorsqu’ils trouvĂšrent deux taxis pour les mener Ă  leur destination. InstallĂ©e sur la banquette arriĂšre de la seconde voiture, Hui Lin respirait l’air de Shanghai Ă  pleins poumons. Vu qu’elle n’avait l’occasion d’y revenir qu’une Ă  deux fois par an, elle profitait de chaque seconde. Elle avait beau ne pas vivre sur place, Shanghai restait la ville de ses origines, ainsi que celle oĂč habitaient ses deux grands-parents – sa nai nai et son ye ye . Elle avait d’ailleurs hĂąte de les revoir !

Tout excitĂ©e, elle ne ferma pas l’Ɠil durant tout le trajet, contrairement Ă  ses deux amis qui dormaient Ă  poings fermĂ©s Ă  cause du dĂ©calage horaire, bien qu’ils soient en plein milieu de l’aprĂšs-midi. Lorsqu’ils s’arrĂȘtĂšrent enfin, ils se trouvaient devant un grand bĂątiment blanc que Hui Lin ne reconnut pas. Les sourcils froncĂ©s, elle demanda Ă  sa mĂšre :

— On ne va pas chez nai nai et ye ye ?

— Non, rĂ©pondit celle-ci. C’était trop petit, chez eux, alors on a louĂ© un ap-partement plus grand pour les fĂȘtes.

— Je vois !