« Admirable texte », notait Fiodor DostoĂŻevski dans son « Journal dâun Ă©crivain » Ă propos de « La Marquise », oĂč lâautrice « dĂ©peint un jeune caractĂšre fĂ©minin, droit, intĂšgre, mais inexpĂ©rimentĂ©, animĂ© de cette fiĂšre chastetĂ© qui ne se laisse pas effrayer ni ne peut ĂȘtre sali mĂȘme par le contact avec le vice ». MariĂ©e trop tĂŽt et mal, la marquise reste, malgrĂ© son veuvage et sa beautĂ© « dĂ©senchantĂ©e Ă jamais ».
« Je pris les hommes en aversion et en dĂ©goĂ»t. Leurs hommages mâinsultĂšrent ; je ne vis en eux que des fourbes qui se faisaient esclaves pour devenir tyrans. Je leur vouai un ressentiment et une haine Ă©ternels. » G.S.
Au soir de sa vie, pourtant, la marquise se confie et avoue avoir aimĂ© : « Une fois, une seule fois dans ma vie, jâai Ă©tĂ© amoureuse, mais amoureuse comme personne ne lâa Ă©tĂ©, dâun amour passionnĂ©, indomptable, dĂ©vorant⊠»