Ă la fois fresque historique et grand roman dâamour, Le feu sur la peau est portĂ© par un remarquable sens de lâimage et une Ă©criture charnelle.
âŠ
Il est mĂ©decin-chercheur, elle est guĂ©risseuse. Il est franco-amĂ©ricain, elle est Ă moitiĂ© irlandaise. Tous les deux se trouvent dans des camps opposĂ©s lorsquâen 1885 un mal insidieux menace les MontrĂ©alais.
Une meurtriĂšre Ćuvre dans lâombre et dĂ©figure ses victimes : la terrible variole. LâĂ©pidĂ©mie va se transmettre comme une traĂźnĂ©e de poudre. Une campagne de vaccination adĂ©quate aurait pu la contenir, mais des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques entrent en jeu, sans compter que les autoritĂ©s de la ville se montrent frileuses. MĂȘme le clergĂ© sâen mĂȘle.
Erreurs et malchances, mais aussi un mĂ©lange dâignorance, de fatalisme et de mĂ©fiance excessive entraĂźnent MontrĂ©al dans une spirale infernale. On assiste Ă une vĂ©ritable danse macabre sur fond de rivalitĂ© ethnique. Les principales victimes seront des enfants canadiens-français.
Les Ă©vĂ©nements se bousculent, sâentrechoquent. Les alliĂ©s dâhier peuvent devenir les pires ennemis⊠et vice-versa. Difficile de dire qui sâen sortira indemne.
Au cĆur du flĂ©au se profile une relation amoureuse enflammĂ©e entre deux ĂȘtres que tout sĂ©pare au dĂ©part. Comment installer dans la durĂ©e cette parenthĂšse charnelle quand la mort rouge menace?
Le feu sur la peau, portrait Ă la fois Ă©pique et sensible dâune crise mĂ©dicale, sociale et politique en pleine Ă©bullition.