Comment se sortir d'une maladie, dont on cherche en vain les causes. On a tendance à culpabiliser à tort ou à raison les familles et surtout la mÚre de l'enfant anorexie. Tout serait la faute de la mÚre. Maya pose ici son histoire en cherchant dans ses troubles ce qui cause sa lente autodestruction et ses rechutes. Parce que c'est vrai, il y a sa mÚre, une belle araignée qui emballe ses victimes dans sa toile, mais pas que.
Maya est bipolaire, et autiste. Dans ses handicaps elle y trouve des clĂ©s, des clĂ©s qui peut ĂȘtre lui permettront de comprendre comment s'en sortir et apprendre Ă s'accepter telle qu'elle est, singuliĂšre, atypique, et diffĂ©rente, parce que l'anorexique cherche Ă se modeler aux autres, mais Maya cherche avant tout Ă se faire aimer de sa mĂšre.
Chercher la reconnaissance dans les yeux d'autrui, remplir le vide en soi, se dĂ©truire pour attirer l'attention, redevenir cet ĂȘtre fragile dans les bras d'une mĂšre qui dorlote son bĂ©bĂ© ...
Mais la paix intĂ©rieure arrivera le jour oĂč l'on acceptera de faire la paix avec soi-mĂȘme, pas avec les autres.
Des références à l'anorexie, mais aussi à l'orthorexie, aux rigidités alimentaires liés à l'autisme, à l'hypomanie du trouble bipolaire...