Gens de Dublin (Dubliners), est le plus populaire et le plus accessible des livres de James Joyce. Il y a dans ces textes une certaine compassion, et malgrĂ© lâapparente tristesse qui sây Ă©tale, ne sont pas absents des Ă©lĂ©ments plus lĂ©gers.
Il faut le lire, y dĂ©couvrir la vie, simple, sans artifice, des gens, de leurs espoirs déçus Ă leurs joies, mĂȘme si elles sont brĂšves.
Les rencontrer Ă lâintĂ©rieur de leurs vies Ă©triquĂ©es, sans perspective de bonheur. Ils semblent vouloir atteindre quelque chose, mais sont comme paralysĂ©s. EngluĂ©s dans une atmosphĂšre de corruption morale et matĂ©rielle.
« Ce livre nâest pas un recueil dâimpressions touristiques, mais une tentative pour reprĂ©senter certains aspects vĂ©ridiques de la vie dans une des capitales dâEurope ». Câest ainsi que Joyce prĂ©sente son manuscrit.
« Câest un chapitre de lâhistoire morale de lâIrlande. Comme cela, le peuple irlandais pourra une fois au moins bien se regarder dans le beau miroir que jâai prĂ©parĂ© pour lui », Ă©crit-il Ă©galement .