Un roi a trois filles, dont lâune est si belle quâon lâappelle Merveilleuse. C'est elle quâil prĂ©fĂšre. Mais un jour, le roi leur demande Ă se fille de raconter leurs rĂȘves, et celui de Merveilleuse le rend fou de colĂšre contre elle. Inquiet que ce rĂȘve soit prĂ©monitoire, il dit Ă ses gardes : « Je veux que vous la preniez tout Ă l'heure, que vous la meniez dans la forĂȘt, et que vous l'Ă©gorgiez ; ensuite vous m'apporterez son cĆur et sa langue ». Heureusement, elle s'enfuit et rencontre un mouton magique...
Marie-Catherine d'Aulnoy (1651-1705), plus connue sous le nom de Madame d'Aulnoy, est une femme de lettre originaire de France. Elle utilise le conte pour critiquer la sociĂ©tĂ© de son Ă©poque, dans la mĂȘme veine que Charles Perrault. Ses contes les plus cĂ©lĂšbres sont notamment : « La bonne petite souris » ; « Finette Cendron » ; ou « La princesse Rosette ». C'est Ă Madame d'Aulnoy que l'on doit l'origine du terme « conte de fae », aujourd'hui « conte de fĂ©e », cĂ©lĂšbre et utilisĂ© dans le monde entier.