Un jour, un homme perd sa femme. Il ne peut cesser de pleurer tant il a mal au coeur de la savoir morte. Quelques personnes tentent de lui remonter le moral, mais c'est impossible. Quand une veuve en pleur vient pleurer avec lui : « Elle lui dit quâelle nâentreprenait point comme les autres de diminuer sa douleur, quelle venait pour lâaugmenter, parce que rien nâĂ©tait plus juste que de pleurer une bonne femme ; que pour elle, qui avait eu le meilleur de tous les maris, elle faisait bien son compte de pleurer tant quâil lui resterait des yeux Ă la tĂȘte. »
Marie-Catherine d'Aulnoy (1651-1705), plus connue sous le nom de Madame d'Aulnoy, est une femme de lettre originaire de France. Elle utilise le conte pour critiquer la sociĂ©tĂ© de son Ă©poque, dans la mĂȘme veine que Charles Perrault. Ses contes les plus cĂ©lĂšbres sont notamment : « La bonne petite souris » ; « Finette Cendron » ; ou « La princesse Rosette ». C'est Ă Madame d'Aulnoy que l'on doit l'origine du terme « conte de fae », aujourd'hui « conte de fĂ©e », cĂ©lĂšbre et utilisĂ© dans le monde entier.