Les annĂ©es 1915 et 1916 ont marquĂ©, pour Henri Barbusse, des dates dĂ©cisives. Câest en 1915 quâil a vĂ©cu Le Feu dans les tranchĂ©es du Soissonnais, de lâArgonne et de lâArtois, comme soldat dâescouade, puis comme brancardier au 231e rĂ©giment dâinfanterie oĂč il sâĂ©tait engagĂ©. Câest en 1916, au cours de son Ă©vacuation dans les hĂŽpitaux, quâil a Ă©crit son livre. Celui-ci remportera aussitĂŽt aprĂšs le prix Goncourt. âšLe Feu est considĂ©rĂ© depuis prĂšs de trois quarts de siĂšcle dans le monde entier comme un des chefs-dâĆuvre de la littĂ©rature de guerre, un des tĂ©moignages les plus vrais et les plus pathĂ©tiques des combattants de premiĂšre ligne. TĂ©moignage impĂ©rissable aussi : Le Feu, traduit dans la plupart des langues, continue de susciter chez les jeunes un immense intĂ©rĂȘt.