Emile Gaboriau
Monsieur Lecoq - Tome I - L'enquête
Résumé
Tandis qu'une troupe d'agents de la Sûreté patrouille dans Paris, des cris se font entendre dans le cabaret de La Poivrière, un lieu malfamé dirigée par la veuve Chupin. Les protecteurs de l'ordre public découvrent sur le sol de la maisonnée deux cadavres et un homme souffrant tandis que le présumé assassin tente de s'enfuir. Alors que le chef de la Sûreté, Gévrol, réduit le drame à un simple règlement de comptes entre des malfrats, un jeune agent nommé Lecoq découvre différents indices prouvant que le meurtrier serait un homme du grand monde. Soucieux de faire ses preuves face à l'incrédulité de son supérieur, Lecoq obtient de mener l'enquête avec le père Absinthe. Les deux agents suivent alors dans la neige des traces de pas suggérant non seulement la présence d'un complice mais aussi de deux femmes.
Le lendemain matin, l'affaire est prise en charge par le médecin légiste et par le juge d'instruction M. d'Escorval. Mais peu de temps après avoir visité l'accusé dans sa cellule, ce dernier prétend s'être cassé la jambe et se retire de l'instruction déléguant ainsi sa tâche à son collègue M. Segmuller. Lors de son premier interrogatoire devant le juge et Lecoq, l'accusé dit s'appeler Mai et se présente comme un simple saltimbanque qui a eu recourt à la légitime défense au cabaret de La Poivrière. Même s'il ne souhaite pas en dire davantage, Lecoq est persuadé qu'il a affaire à un savant comédien, certes, mais qui cache de nobles origines.
Le jeune agent subit de nombreuses déconvenues dans son enquête et face à la multiplication des échecs pour découvrir le secret de Mai, il propose de le faire libérer et de le suivre dans les rues de Paris afin de le démasquer. Toujours aidé du fidèle père Absinthe, Lecoq suit discrètement Mai à la trace jusqu'à ce que, aidé par un homme aux allures malhonnêtes, il enjambe le mur d'une grande propriété. Mais lorsque Lecoq sonne à la demeure du duc de Sairmeuse, les recherches s'avèrent infructueuses et l'agent de Sûreté est bien obligé d'admettre qu'il a perdu les traces de l'accusé.
Désespéré, Lecoq décide alors de prendre conseil auprès de son maître Tabaret. Le vieil enquêteur qui avait résolu L'Affaire Lerouge lui reproche de ne pas avoir suivi à la lettre sa méthode inductive et de ne pas avoir pris en compte l'axiome qui se doit de guider toute enquête: "Se défier de la vraisemblance". Le fameux Mai se révèle être en réalité le duc de Sairmeuse et, à la lecture de la Biographie générale des hommes du siècle, Lecoq comprend qu'une haine ancienne existe entre sa famille et celle du juge d'Escorval. Il se repent alors de ses erreurs mais se promet de mettre au jour toute l'affaire.
(Source Wikipedia)