On avait quitté Nicolas en Afghanistan ; on le retrouve au cœur du désert iranien, venu assister à l’inauguration du centre culturel Zoroastrien de Yazd.
A travers ce séjour en Perse, mais surtout dans les coulisses du tribunal Criminel de Genève, il nous dévoile les dessous d’une affaire qui avait bien peu de chances d’arriver jusqu’à nous…
Son amie Sophia a perdu son père, le dénommé Cyrus Yazdani. Figure emblématique de la culture Zoroastrienne (une des plus vieilles religions monothéistes du monde après le judaïsme) en Iran doublé d’un humaniste au franc-parler, Cyrus s’était attiré les foudres de la république islamique à plusieurs reprises, se voyant régulièrement pris à parti ou menacé de mort.
Son assassinat intervient dans une vague de meurtres ayant touché les leaders Zoroastriens à travers le monde (entre 2005 et 2008) mais qui ressemblent plus à des affaires de mœurs qu’à des assassinats politiques…
Sans perdre son indéfectible sens de l’humour, Nicolas décortique les « non-dits » d’un procès instruit comme une banale affaire de mœurs… et nous propose sa propre version des faits.
S’inspirant de la vie de Kasra Vadarafi, Nicolas Wild a préféré créer le personnage de Cyrus Yazdani afin de pouvoir jouer sans complexe avec la vérité…
Comme à son habitude, Nicolas Wild allie le sérieux du contenu et la légèreté du ton. Même sur des sujets dramatiques, il sait faire preuve de distance, d’humour et de tendresse.
En co-Ă©dition avec ARTE EDITIONS
PRIX FRANCE INFO 2014 de la bande dessinée d'actualité et de reportage