En 1990, âgée de 12 ans, Tiphaine Ollivier se voit diagnostiquer une cardiomyopathie hypertrophique.
Lors de ses études de médecine, son professeur de cardiologie leur explique que les personnes souffrant de cette pathologie décèdent souvent vers 40 ans.
Trois ans après cette sentence, elle est victime d’un infarctus à 26 ans. Première alerte.
Puis la vie reprend ses droits : Tiphaine devient médecin et maman de deux enfants.
Mais la prophétie se vérifie au fur et à mesure que les années passent et qu’elle se rapproche des 40 ans : son cœur fatigue, il lui faut une greffe.
Ce livre était son journal intime. Il raconte ce parcours difficile et pourtant si commun à tous les futurs greffés.
C’est un livre dur et drôle à la fois, un livre d’amour et un livre militant contre la douleur et pour la bientraitance au sein des hôpitaux.
Tiphaine témoigne pour faire progresser le don d’organe, pour montrer qu’il n’est pas simple « d’espérer l’inacceptable », à savoir la mutilation de son propre corps, et le décès d’une personne, afin de bénéficier d’un don d’organe.