1943. Situé sur la côte gaspésienne, le village de Grande-Vallée ne cesse d’étonner par sa beauté, mais là comme ailleurs, la pauvreté règne en souveraine. La famille de Jonas et d’Adélina Minville compte déjà six enfants, un septième serait de trop et ferait basculer le fragile équilibre monétaire, de même que la santé précaire de la mère qui se retrouve prise en étau entre les enseignements de l’Église et l’obéissance à son mari. Peu de solutions s’offraient à ces femmes qui ont bâti le Québec.
Après avoir frôlé l’inacceptable et la perte de sa famille dans un incendie, Adélina ne voit aucune porte de sortie satisfaisante et trouve dans l’alcool un moyen détourné pour adoucir sa douleur. Durement réprouvée par la société, elle doit quitter son village natal. Sa raison loge alors à l’enseigne du mensonge, puis bascule dans la noirceur des institutions psychiatriques.
Adélina Minville sera-t-elle encore capable d’aimer ?
