Tout le dialogue tourne autour des motifs qui ont déterminé Sylla à usurper le pouvoir suprême, en répandant le sang de ses concitoyens par les proscriptions et les crimes, et à quitter ce même pouvoir au mépris du danger que cette décision audacieuse lui faisait courir. Extrait : Et c’est tout le sang que j’ai versé qui m’a mis en état de faire la plus grande de toutes mes actions. Si j’avais gouverné les Romains avec douceur, quelle merveille, que l’ennui, que le dégoût, qu’un caprice m’eussent fait quitter le gouvernement ! Mais je me suis démis de la dictature dans le temps qu’il n’y avait pas un seul homme dans l’univers qui ne crût que la dictature était mon seul asile.
Montesquieu - Oeuvres complètes : Classcompilé n° 85 - [Oeuvres posthumes incluses]
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bookDissertation sur la politique des Romains dans la religion
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bookTibère et Louis XI
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bookÉloge de M. De Montesquieu par M. De Maupertuis
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bookLettres familières
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bookLysimaque
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bookPréface aux œuvres diverses
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bookArsace et Isménie
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bookDiscours académiques
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bookDialogue de Sylla et d’Eucrate
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bookEssai sur le goût
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bookNotes sur l’Angleterre
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