Poète à la mode fêté par Rome, Ovide fut frappé par Auguste d'une sentence d'exil. Relégué à Tomes, garnison romaine sur le Pont-Euxin, il ne cessa d'implorer sa grâce, en vain. Ovide, homme heureux, avait été poète futile. Mais ce poète érotique et léger, Horia nous le montre se transformant en exil à partir du moment où il découvre que l'« on peut donc mourir avant d'être mort pour de bon ». Peu à peu, il pressent, puis découvre une autre vérité. Qui apportera aux hommes qui souffrent la parole de la paix ? Il devine qu'un jour « les hommes la trouveront, cette parole, comme une fleur étrange au bord d'une longue route ». Et si ses souffrances avaient été voulues par une puissance divine qui avait résolu de le contraindre à s'élever au-dessus de lui-même ? Et si le Dieu nouveau était un homme comme lui, un homme de douleur et promis à la mort ? Ce que le médecin grec Théodore lui révèle enfin, c'est que tout ce qu'il espère est vrai, qu'un enfant des hommes est venu sur terre pour assumer leur angoisse et leurs espérances. À Bethléem de Judée, « Dieu est né en exil ».
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