pour tout
ce qu’il a d’imprévisible
et de splendeur
nous marchons sur le continent
avec la peur de l’ignorance blanche
et l’émerveillement du soleil
Les carnets africains de Michel A. Thérien se déploient comme des mots taillés dans la pierre. L’auteur les sculpte dans l’espace inconnu de son propre vertige qui s’arrime à notre regard tout au long de ce recueil. Mais ce qui sourd de cette poétique, à chaque tournant de page, est l’inexorable beauté, le sang de l’espoir, comme un soleil couchant dans l’émergence du continent.