Par une éclosion d’images audacieuses, la poète nous entraîne dans sa roseraie secrète où, sous le couvert de trente-trois masques, la rose revêt des visages surprenants, émouvants, contemplatifs.
Ne sont-elles pas nos miroirs, ces fleurs qui, d’instinct, transfigurent la noirceur et s’élancent vers la lumière ?
«j’ai des épines d’encre
dit-elle
et mon abîme nourricier
est une roseraie de blessures
de plantes-ruines
aux yeux rougis
aux fleurs sans masque
ni défense»
Des œuvres de l’auteure accompagnent les poèmes.