Glen Affric

Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n'ai pas de cervelle.Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu'il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.

Léo le triso. Léonard le bâtard.Léo n'est pas comme les autres et il a compris que le monde n'aime pas ceux qui sont différents.

Alors ce qu'il aimerait lui, parfois, c'est disparaître.

Être ailleurs. Loin d'ici.

À Glen Affric.

Mais les rêves de certains sont voués à finir en cauchemars...

Emilie

27/11/2024

54 ème livre de l’année. Il y a des livres qui marquent, puis il y a ceux qui bouleversent jusqu’à l’âme. Glen Affric est de ceux-là. Je viens de le refermer, le cœur en miettes et les yeux pleins de larmes. Lenny et Georges, ces deux frères que tout semble opposer mais qui partagent une douleur commune, m’ont emportée dans leur histoire, si injuste, si humaine. Je me sens vidée, mais en même temps remplie d’une tendresse infinie pour ces personnages, pour leurs failles, leur résilience. Ce roman ne se contente pas de raconter une histoire. Il interroge sur le poids de la culpabilité, le regard de la société, et cette quête universelle d’un endroit où l’on pourrait enfin être en paix, comme ce Glen Affric qui reste une promesse lointaine. À celles et ceux qui ne l’ont pas encore lu : préparez-vous à être chamboulé, à sentir chaque mot s’accrocher à vous longtemps après la dernière page. Karine Giebel, merci pour cette claque.