Cinq générations de femmes. Mille façons d’aimer ou de haïr.
À la mort de Judith, Caroline hérite de deux cahiers, d’une maison à l’ombre d’un tilleul, et d’un étui à violon, vide.
Les cahiers ont été écrits par Nora, une ancêtre hongroise, matriarche, mi-guérisseuse, mi-devin, et Giselle, l’aïeule despotique.
Elles n’auraient jamais dû se rencontrer et pourtant, le destin ou plutôt le diable, en ont décidé autrement.
Le destin de Nora est guidé par la haine que son fils aîné nourrit à son égard. En revanche, celui de Giselle est guidé par la passion amoureuse d’une jeune péronnelle écervelée.
Chaque personnage est habité d’une rage peu commune. Rage de nuire. Rage d’aimer.
Le tilleul sera le témoin de ces sentiments exacerbés à l’ombre duquel, l’un et l’autre, ne vont-ils pas finir par se confondre ?
Quant à l’étui, vide, il a la nostalgie de son violon qui faisait danser les belles, tandis que le fouet des csikos claquait à travers la puszta hongroise, déchaînant les passions.