L’expression pictopoétique mise au point par LauBer, où Lau est parolier et Ber l’imagier-titreur, se décline ici en un variante qui devait fatalement survenir : celle où Ber versifie ses propres images, en s’inspirant de titres bien déjantés fournis par l’étonnant cerveau de l’ami Richard Monette, poète. C’est un jeu, on s’amuse entre rimailleurs. Le tout est d’être agréable, beau ou très moche, émouvant, élégant ou chaotique, tout ce qu’on veut sauf plat ou pesant. Même fade, c’est pas bien. L’ouvrage a été bien reçu par la confrérie, qui a donné à Allan E. Berger des commentaires encourageants. Raison pour laquelle l’auteur a déclaré qu’il inonderait ELP d’autre recueils, tant la poésie lui plaît. En effet, tout poème lui semble être une lave : ça vient de loin, ça gicle, ç’est fécond, tonitruant, et ça te rince. Il n’y a rien de plus magique. Pour ce recueil, Berger a choisi de butiner des insectes. Soigneusement choisis...
Extraits et commentaires sur le site de l'éditeur...