J’étais désormais allongée sur le canapé, sans aucun vêtement, avec une envie débordante. Théo ne m’écouta pas, ne répondit pas à mes supplications. Il se contenta de reprendre mes poignets en main, de me fixer.
- Pas trop vite, pas trop vite ma belle… J’ai bien d’autres projets pour toi.
- Et je peux savoir lesquels ?
- Tu le sauras bien assez vite, c’est une surprise. Et mon petit doigt me dit que tu devrais apprécier…
Il me lâcha ensuite les poignets, sans que j’en ressente un quelconque soulagement.
- Ne te rhabille pas immédiatement. J’aime te voir ainsi. Tu es tellement belle…
Théo m’indiqua la direction des escaliers. Il se plaça derrière moi. Je me déhanchais généreusement, bougeais à chaque marche. Théo avait les yeux sur mes hanches, sur mes fesses, sur chacune de mes courbes. Je prenais garde à ma posture, à chacun de mes mouvements.
- Irrésistible, une vraie déesse !
Le sourire entendu de Théo, son clin d’œil. Il me faisait craquer. Arrivés en haut des escaliers, je voulus l’embrasser mais il me pressa.
- Pas maintenant. Continue encore un peu tout droit. Voilà, c’est la porte à gauche. Attends avant de l’ouvrir.
Théo me couvrit les yeux de ses deux mains avant de me faire pénétrer dans cette mystérieuse pièce. Il n’y avait pas un bruit, le silence me glaçait. Seul le contact de la peau de Théo sur mon visage me rassurait. Elle était douce, chaude, apaisante.
Lorsqu’il retira ses mains, et que je pus enfin voir à nouveau, j’en eus le souffle coupé. La pièce était immense, sombre, remplie de petits coins confortable. Canapés, fauteuils, coussins, couvertures… Et des objets, disposés un peu partout. Des menottes, un fouet, des foulards, des jeux.
Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il comptait de faire, des projets qu’il avait pour nous, pour cette soirée. J’étais aussi angoissée qu’excitée en observant tous les accessoires ainsi disposés. Je ne m’attendais pas à cela. En même temps cela ne m’étonnait pas de lui. Il était surprenant. Je savais que je ne m’ennuierai pas avec lui.
Il m’entraîna vers un premier canapé, auquel il m’attacha, avec les menottes. Je me laissais faire, docilement. La sensation de l’acier sur mes poignets réveillait mes envies. La frustration que j’avais ressentie était désormais remplacée par de nouvelles pulsions.
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Ils se connaissaient depuis une heure seulement, mais avaient sentis l’un pour l’autre une attirance complètement animale, fait de phéromones et d’envie incontrôlable.
Ils étaient à peine isolés du reste de la soirée, enfermés dans une salle de bain à l’étage. Ils entendaient encore le bruit de la musique, les rires de la soirée, mais eux étaient ailleurs.
Et elle le voulait là, maintenant, en elle. Lui aussi, mais lorsqu’il lui prit sévèrement le cou de sa poigne de boxeur, elle sentit son excitation monter d’un cran, car elle savait qu’elle l’avait trop excité, qu’elle n’avait plus choix de faire marche arrière.
Son regard animal, sa poigne sur son cou, et sa bouche gourmande lui intimait l’ordre d’être docile, et soumise…