Léonie est profondément malheureuse. Elle a toujours su qu’elle était née dans le mauvais corps et qu’elle aurait dû s’appeler Léo. Elle sait qu’il existe des solutions, mais à 13 ans, les démarches sont ardues et compliquées... Plutôt que l’encourager, cette situation ne fait que générer encore plus d’anxiété et de colère.
Son amitié naissante avec Jasmin la rassure. Le garçon de quatorze ans qu’elle a rencontré chez la psy de l’école découvre son homosexualité ; sa présence fait sentir à Léo qu’elle n’est pas seule dans sa « différence », bien qu’ils aient la chance d’être entourés de parents plutôt compréhensifs et de grands-parents présents et aimants.
Puisqu’elle est un peu malmenée à l’école, Léo est emballée de l’invitation de Nelson Toussaint,
un « grand gars » de la polyvalente, à une soirée. Aura-t-elle enfin la possibilité de socialiser
et de s’amuser librement, comme tout le monde ? Ce qu’elle ignore, c’est que cette invitation cache un piège horrible…
Un roman tout en sensibilité sur l’un des sujets les plus complexes de notre époque. Ça prenait bien Louise Tremblay d’Essiambre pour s’y attaquer !