« C’est vers ce temps-là qu’il a commencé à se hasarder jusque dans les rues de la ville, ce qu’il n’aurait pas osé faire auparavant, mais il y avait des choses qui n’étaient pas permises et, à présent, elles l’étaient. »
Charles-Ferdinand Ramuz (1878-1947) a publié ce très beau texte en 1925.
En 4ème de couverture, nous pouvons lire ceci, écrit par René Lalou :
« L’Amour du monde est un drame hallucinant où les personnages sont tous projetés au premier plan, où chaque sentiment atteint aussitôt son paroxysme… »
Et ceci écrit par Henri Pourrat :
« Ici, on n’oserait parler d’éclat, mais une sourde poésie baigne tout de sa lumière tranquille.
[…] C’est écrit avec un art neuf et traditionnel… »
André Rousseaux ajoute :
« Claudel tient Ramuz pour un des grands écrivains de ce temps. Et c’est vrai qu’il y a dans les livres de ce romancier un relief étonnant sur lequel il fait jouer la lumière avec une incomparable maîtrise. »
Résumé de Wikipedia :
« Dans une petite ville au bord du lac, « on n’avait jamais cherché à savoir ce qui se passait au-delà des choses familières qui bornaient notre vue ». Trois événements vont déranger ce monde bien réglé : l’installation d’un cinéma, le retour de Louis Joël d’un périple dans les pays lointains et un illuminé que tout semble rapprocher de Jésus. »
Découvrons maintenant ce village, ses habitants, les rêves de certains… à travers le style si particulièrement poétique de l’auteur et la musique ramuzienne, si nuancée, que nous avons pu appréciée dans « Aline » entre autres (sur notre site).
Texte lu : livre-papier, Librairie Plon, édition de 1925.
Quand un lien – pdf gratuit existera, nous l’indiquerons. A ce moment, avril 2018, il ne semble pas exister.
PS. En partage avec le site ami : litteratureaudio.com
Illustration Pixabay.