La psychologie humaniste est au fondement de toute une école de pensée en psychologie de la créativité, dont René Bernèche fut l’un des grands constructeurs au Québec, en tant que professeur à l’UQAM. Nombreux sont les étudiantes et étudiants qui se souviennent de ses cours-ateliers sur l’individu créateur et l’entraînement à la créativité. René Bernèche a mis au point au fil de sa carrière un modèle de compréhension de la motivation à créer que nous découvrons au cours de la conversation publiée ici. Ce dialogue interdisciplinaire entre le champ de la psychologie humaniste de la créativité et celui du management des idées mène à l’élaboration de cinq thèmes pour comprendre la créativité : la perspective créatrice, la posture créatrice, la pensée créatrice, le parcours créatif et le processus créatif.
Cette conversation se veut à l’image de son acteur principal, René Bernèche, à la fois accessible, généreuse et rigoureuse pour outiller toutes celles et tous ceux que la créativité intéresse, avec des bases essentielles pour accompagner l’entraînement de leur propre potentiel créateur ou celui d’autrui. Elle est complétée par une série d’annexes où, à des fins de culture générale, sont évoqués les grands auteurs qui ont contribué à façonner la pensée de René Bernèche ainsi que la perspective humaniste de la psychologie de la créativité.
« C’est dans cette perspective inspirée des fondements essentiellement humanistes que René nous offre sa compréhension de la créativité. […] Il nous propose une posture, une manière d’être face à la vie, de prendre conscience qu’être un individu créateur, c’est avant tout avoir pour responsabilité première l’oeuvre la plus essentielle, celle de se réaliser comme personne unique. » (extrait de la postface de Pierre Plante).
« Je me joins à René pour souligner la complexité, la richesse de ce sujet qu’est la créativité, la nécessité pour les intervenants, en organisation notamment, de non seulement maîtriser les méthodes d’animation qui supportent toutes les étapes du processus de résolution créative, mais aussi de développer une solide culture sur le sujet. » (extrait de la postface de Sylvain Rouillard).