La séductrice fatale emballe le cœur du montreur de plaisirs...
LES VENTRES SE HEURTAIENT aux culs, et les têtes se cherchaient pour se pigeonner par-dessus les unes les autres. La Férina et Jacques formaient les extrémités du quatuor, l’une baisée par Thérèse, l’autre baisant Horacine. Un même souffle animait les jouteurs, faisant merveilleusement travailler celles qui, possédées, s’acharnaient à enfiler leurs compagnes ; Thérèse, le godemiché d’Horacine dans le con, enfonçait avec méthode le sien dans le vagin de La Férina, comme Horacine, enculée par Jacques, s’appliquait vis-à-vis d’elle à son rôle de baiseur.
Les femmes se montraient à la hauteur de leur mission de bonheur. Douce mission consistant à jouir et à faire jouir !
La Belle époque s’avère être un Eldorado pour les libertins si l’on en croit la prose de Momas, le Frégoli des livres licencieux. Dans cet « Amour paillard » renommée judicieusement « La Férina », l’auteur nous présente une petite entreprise familiale spécialisée dans les tableaux de luxure vivants à domicile... Ce qui autorise la liberté sexuelle la plus débridée entre tous les participants... Parmi ceux-ci, la sulfureuse Férina va ravager les cœurs et les corps...