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La Goûteuse d'Hitler

Livre audio


1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisé à l'idée que l'on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa.

Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s'exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière. Mais elle doit affronter une autre guerre entre les murs de ce réfectoire : considérée comme « l'étrangère », Rosa, qui vient de Berlin, est en butte à l'hostilité de ses compagnes, dont Elfriede, personnalité aussi charismatique qu'autoritaire.

Pourtant, la réalité est la même pour toutes : consentir à leur rôle, c'est à la fois vouloir survivre et accepter l'idée de mourir.

Couronné en Italie par le prestigieux prix Campiello, ce roman saisissant est inspiré de l'histoire vraie de Margot Wölk. Rosella Postorino signe un texte envoûtant qui, en explorant l'ambiguïté des relations, interroge ce que signifie être et rester humain.



3.0

5 évaluations

Anonyme

08/05/2024

la lecture audio de "La goûteuse d'Hitler" a été une déception totale. Attirée par le sujet, je m'attendais à plonger dans le quotidien des goûteuses, mais le roman ne parvient pas à capturer cet aspect de manière convaincante. L'histoire se déroule en Allemagne pendant la guerre et met en lumière la solidarité féminine, mais les éléments historiques sont peu nombreux et nébuleux. L'aspect "Histoire" est relégué au second plan, ce qui rend l'ensemble fade et sans saveur. Le style de l'auteure est plat et brouillon.Je n’arrivais pas à me repérer dans le temps. L’auteure passe du coq à l’âne sans qu’on soit prévenu ce qui est un peu perturbant ! De plus, la romance prend une place disproportionnée dans le récit, au détriment du sujet principal. La fin abrupte du livre laisse de nombreuses questions sans réponse, notamment concernant le destin des personnages. Cette conclusion précipitée renforce le sentiment de confusion qui m'a accompagnée tout au long de ma lecture. Les personnages manquent d'attachement, et le récit souffre d'un manque de cohérence. Le thème de la solidarité