"La paix" est une piĂšce dâAristophane qui vaut son pesant dâor. On y dĂ©couvre TrygĂ©e, jeune vigneron de lâAttique, qui sâĂ©lĂšve jusquâaux cieux, Ă lâĂ©poque lâOlympe, afin dâaller se plaindre auprĂšs des Dieux : il en a franchement assez des conflits et de la guerre qui ne veut pas cesser. A lâĂ©poque, les jeunes AthĂ©niens ne sont pas envoyĂ©s dans de gros avions en Irak et en Afghanistan pour y revenir dans dâautres gros avions, alignĂ©s avec les cercueils de leurs camarades : les AthĂ©niens se battent contre les Spartiates, donc câest une guerre, on va dire, entre voisins. QuâimporteâŠEncore une fois, Aristophane utilise son talent dans une de ses piĂšces dites politiques pour crier son dĂ©saccord avec le bellicisme ambiant. La vie, il la voudrait plus simple, le sang il le voudrait Ă lâintĂ©rieur du corps. Nous applaudissons des deux mains, comme les AthĂ©niens il y a vingt cinq siĂšcles.