La vie et la mort se côtoient tout au long de l’existence humaine. Notre quête de sens ne s’achève jamais. L’être humain ne cesse d’apprendre et de s’adapter tout au long de sa vie.
La retraite et le grand âge induisent un processus de gains et de pertes qui aboutira inexorablement à un rétrécissement de l’environnement physique, social et personnel.
Selon le contexte, la société et ses institutions de santé perçoivent le vieillissement comme une dégradation de la valeur de la personne. Cette façon de penser influence les citoyens et les professionnels de la santé.
Chaque matin, l’être humain entre dans sa vie avec un soi vivant, en transformation, pour s’adapter quotidiennement à de nouvelles réalités. Le réel apprentissage consiste à vivre chaque jour avec la conscience de soi, l’amour et la compassion, à se libérer de l’emprise de la peur, de la culpabilité de vivre.
La fin de la vie? Un temps pour enfin naître à soi. Avec Valois Robichaud, demandons-nous quand nous cesserons de moraliser, d’infantiliser, de materner les personnes en fin de vie, et de faire de même avec celles qui ont la responsabilité des soins dits palliatifs.
Pouvons-nous donner à la personne sa dernière chance de vivre dans la dignité en agissant selon ses besoins et sa réalité spirituelle? Ces questions nous concernent tous et toutes, n’est-ce-pas?