Le café des au revoir

J'avais de nouveau envie de passer un petit moment dans ce café si particulier de Tokyo, le Funiculi funicula. Vous vous souvenez ? Ce café dans lequel on peut remonter le temps et revoir à nouveau, des personnes qui l'ont fréquenté. Ici, quatre nouvelles histoires, tristes, déchirantes, qui m'ont étreint le cœur et m'ont serré la gorge. Il y a un archéologue, qui regrette de n'avoir pas été plus proche de sa femme et de ses enfants, une dame qui regrette de n'avoir pas été là, lorsque son chien a rendu son dernier soupir, une jeune femme qui s'interroge sur les raisons de sa rupture avec son ex, entretemps décédé et puis, cette fille qui regrette les derniers mots qu'elle a dit à son père avant son décès. Les thèmes de la mort, du regret, du remord, de la maladie sont de nouveau très nettement traités et mis en avant, mais je les ai ressenti avec plus de force que dans les tomes précédents. Je ne saurais dire pourquoi, mais cela a fait plus écho en moi. J'ai trouvé qu'il y se dégageait plus de tristesse de la part des personnages, plus de gravité, mais aussi plus d'amour. Car même si c'est triste, il y a beaucoup d'espoir, d'amour dans ces lignes. Plus de pardon, car chaque personnage apprend à se pardonner, à mettre du baume sur sa peine, à mieux cicatriser les plaies du regret et du remord, quand enfin ils obtiennent les réponses à leurs questions, en entendant les sentiments des personnes qu'ils revoient. J'adore toujours cette ambiance si particulière, si bienveillante, qui ne juge pas, qui met du baume au cœur et à l'âme. J'avoue que j'irai bien faire un tour là-bas, si seulement ce café pourrait exister. En attendant, je lis ces romans, et ça fait du bien.

Dernier volet de cette saga de l'instant présent. Comme les 3 premiers, le message de l'auteur reste le même et est si important : profitons du moment avec nos proches, en étant là, juste là !