Un cavalier s'élance rapière la première au milieu des brigands. Des appels à l'aide retentissent, les chevaux se cabrent, on croise le fer, les étincelles illuminent les visages effrayés, quelques bandits s'effondrent, d'autres s'enfuient. La victoire assurée, le cavalier tire son chapeau à la demoiselle qu'il vient de sauver.
Cet habile mousquetaire n'est autre que le futur Capitan, un jeune homme de province monté à Paris pour chercher fortune ; et la jeune femme, Gisèle, la fille du Duc d'Angoulême, victime d'une tentative d'enlèvement orchestrée par le favori de la régente, Concini. Le Capitan a une nouvelle mission : déjouer de sa rapière les complots de Concini...
À la manière de Dumas, Michel Zévaco offre un roman de cape et d'épée des plus surprenants. Entre complots historiques du XVIe, avec en arrière plan un Louis XIII à sauver, et les aventures d'un provincial dégourdi, Zévaco y exprime tout son talent d'auteur à roman-feuilleton.
Michel Zévaco (1860-1918) est un écrivain et journaliste né en Corse, connu pour ses romans feuilletons de cape et d'épée. Attiré par la littérature, il devient secrétaire de rédaction dans un journal révolutionnaire dirigé par Jules Roques. Il se fait rapidement connaître comme étant anarchiste. Suite à ses propos considérés par l’État comme virulents, il est condamné à la prison plusieurs fois dans sa carrière journalistique. En 1900 il devient écrivain à part entière. Il débute avec le roman-feuilleton « Borgia ! » publié dans le journal de Jean Jaurès, puis devient feuilletoniste attitré de « Le Matin » aux côtés de « Gaston Leroux », dans lequel il publie ses romans les plus populaires dont « Le Capitan » et la série des « Pardaillan ».