Merveilleux souvenirs d'enfant parus dans le recueil éponyme édité en 1902.
Le début : « Le vent est tiède, le vent chante, il ne gémit plus tout le jour, il passe par bouffées, s'arrêtant à baiser les fleurs.
Ce n'est plus le temps des primevères, des premières pousses blanches des saules ; c'est le printemps de mai, la saison royale.
Voyez les ruisseaux et les mares : les poules d'eau s'en vont nageant, avec leurs petits à la suite ; elles tracent des routes bleues dans la canetille verte ; les renoncules blanches font couronne.
Il y a de la lumière jusqu'au fond des courants ; il y en a sur les feuilles des pins, et sur l'aile des martinets qui tournent ; on dirait que les choses regardent. »
Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5550302f/f36.image