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Le Grand Secret : Prix Nobel de Littérature

Livre numérique


« C’est peu si l’on aime l’illusion, c’est beaucoup si l’on préfère la vérité. »

Maurice Maeterlinck, éminent écrivain et philosophe belge, prix Nobel de Littérature, nous entraîne ici dans une quête mystérieuse et fascinante à la recherche des vérités ultimes de notre humanité. Maeterlinck nous partage ses découvertes sur les mystères de l'âme et de l’univers à travers les âges grâce à sa plume poétique et ses recherches approfondies dans les domaines de la spiritualité et de l’occultisme. En cherchant les origines du grand secret de la vie, il évoque les religions primitives de l’Égypte à la Grèce antique en passant par l’Inde et la Chaldée, puis s’intéresse aux principes fondateurs de plusieurs courants philosophiques dont ceux de la Kabbale, des Hermétistes et des Gnostiques. Les esprits curieux et aventureux seront captivés par cette exploration passionnante au cœur de la spiritualité humaine et des secrets cachés depuis la nuit des temps. Un authentique testament mystique livré par un de nos plus grands auteurs francophones.

Extrait : « Qu’on ne s’attende pas à trouver ici une histoire ou une monographie méthodique de l’occultisme. Il y faudrait consacrer des volumes que remplirait forcément une grande partie du fatras que je veux avant tout épargner au lecteur. Je n’ai d’autre dessein que de dire aussi simplement que possible ce que m’ont appris plusieurs années passées dans ces régions assez décriées et peu fréquentées. J’en rapporte les impressions d’un voyageur de bonne foi qui les a parcourues en curieux plutôt qu’en croyant. Ce sera, si l’on veut, une sorte de résumé ou de mise au point provisoire. Je ne sais rien de plus que ce que pourrait apprendre le premier venu qui ferait la même excursion. Je ne suis pas un initié, je n’ai pas eu de maîtres évanescents et mystérieux venus tout exprès des confins de ce monde ou d’un autre pour me révéler les dernières vérités et me défendre de les répéter. Je n’ai pas eu accès aux bibliothèques cachées, à ces sources secrètes de la suprême Sagesse qui, paraît-il, existent quelque part, mais seront toujours pour nous comme si elles n’étaient point, attendu qu’en y pénétrant on se condamne, sous peine de mort, à un silence inviolable. Je n’ai pas davantage déchiffré d’incompréhensibles grimoires ni découvert une clef nouvelle aux livres sacrés des grandes religions. J’ai seulement lu et étudié la majeure partie de ce qui a été écrit sur ces questions ; et parmi une masse énorme de documents absurdes, puérils, ressassés et inutiles, je ne me suis attaché qu’aux œuvres maîtresses qui ont vraiment à nous apprendre quelque chose que nous ne trouvons pas ailleurs. En déblayant ainsi les abords d’une étude trop souvent encombrée de débris rebutants, je faciliterai peut-être la tâche de ceux qui voudront et sauront aller plus loin que moi. »