En 1720, Nicolas Treml de La Tremlays voit chaque jour sa terre natale, la Bretagne, mise à mal par le pouvoir royal. Soutenu par tous les pauvres gens de la forêt de Tremlays, le marquis fait une tentative désespérée: défier en duel le régent de France. Mais pendant son absence, son héritier, Georges, disparaît alors qu'il chassait, et c'est le sévère Hervé de Vaunoy qui s'empare du domaine. Une période de chaos s'installe alors...
Mais un jour, surgit de la forêt le Loup Blanc, un mystérieux justicier bien décidé à rétablir l'ordre.
Paul Féval (1816-1887) est un écrivain français né à Rennes, dans une famille chrétienne. Au collège, alors que la période des troubles révolutionnaires s'installe en 1816, Paul se montre monarchiste. Il est renvoyé, et passe la fin de son collège chez son oncle en campagne, où l'on parle de batailles sanglantes et de conspiration – séjour qui l'influencera profondément dans ses écrits. Il s'oriente vers le droit puis la banque, mais ce n'est pas pour lui. Il préfère amplement le monde de la littérature. Là, on le dirige vers un milieu catholique et royaliste. Il publie son premier texte en 1841 dans «La Revue de Paris», et est peu à peu remarqué pour ses talents. En 1843 sort «Les Mystères de Londres», en roman-feuilleton, et connaît un succès immédiat. Il s'empresse alors de rédiger trois autres parties qu’il continue jusqu'en 1844. Écrivain très engagé politiquement, il décide tout de même de rester parfois neutre. Ainsi, il s'illustre dans tous les genres à succès de l'époque : roman de cape et d’épée («Le Bossu»), 1857 mystère urbain, récits bretons («La première aventure de Corentin Quimper», 1876) ou le récit fantastique («La Vampire », 1865).