Entre le Maroc et la France, Tahar Ben Jelloun a connu mille et un vies. Philosophe, poète, professeur, opposant politique, journaliste, psychothérapeute, écrivain, juré littéraire… Devenu auteur sans le vouloir, cette grande figure de la littérature nous raconte son parcours, ses engagements, les hasards qui l’ont menés au-devant la scène littéraire. Depuis 1971, il a publié une cinquantaine d’œuvres, dont Les amandiers sont morts de leurs blessures (recueil de poèmes qui lui a valu le prix de l’amitié franco-arabe en 1976), La Nuit sacrée (Prix Goncourt 1987), ou plus récemment Le Mariage de plaisir (Gallimard).
Comment cet intellectuel multiculturel est-il arrivé à l’écriture ? Comment son parcours a-t-il façonné son œuvre ? Quel regard porte-t-il sur la littérature ? Il aborde tout cela, et bien plus, au cours de ce passionnant entretien.
« L’écrivain n’est pas quelqu’un qui s’isole et qui ferme les portes et fenêtres [...] C’est quelqu’un qui est dans la réalité. Moi je suis citoyen, écrivain et citoyen » Tahar Ben Jelloun