Au fil des enquêtes le talent de l’Empathe s’affine. Palpitant !
« GEORGES, vous partez demain pour Grenoble. » Je raccroche, le message est clair. Je pense que je recevrai les détails par mail crypté, dans la matinée. Ils font bien les choses au ministère de l’Intérieur. Celui que vous venez d’entendre, c’est mon chef, mon coordinateur, comme il se prétend. Un ponte du Service des Technologies et des Systèmes d’Information de la Sécurité Intérieure (vous entendez les majuscules ?), qui fait le lien au ministère entre la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) et la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale (DGGN)-encore un paquet de majuscules, mais c’est pour marquer le sérieux de la chose. On ne savait pas trop où m’affecter. Alors on m’a mis là . C’est bien d’ailleurs. Ça me confère une certaine indépendance vis-à -vis des services qui m’utilisent, voire sans doute une sorte d’aura.
Une sensibilité inouïe pour faire revivre les derniers instants des victimes. Ici, elles ne sont pas où l’on croit. Georges saura démêler les fils.
2e épisode de la série « L’Empathe ».