À Rouen, dans ce quartier bourgeois, impossible de manquer la devanture rose des Bouchères. Depuis la rue, on peut entendre l'aiguisage des couteaux, les masses qui cognent la viande et les rires des trois femmes qui tiennent la boutique. Derrière le billot, elles arborent fièrement leurs ongles pailletés et leurs avant-bras musclés. Mais elles seules savent ce qui les lie : une enfance estropiée, une adolescence rageuse et un secret.
Lorsque plusieurs notables du quartier s'évaporent sans laisser de traces, les habitants s'affolent et la police enquête. En quelques semaines, les bouchères deviennent la cible des ragots et des menaces...
Un roman féministe explosif et jubilatoire où chaque page se dévore jusqu'au rebondissement final !
Anonyme
01/03/2025
À vue des critiques je m’attendais à me régaler, mais c’était juste une belle pièce de viande saisie ! La cuisine a manqué de profondeur. Dommage ! Le sujet est très bon mais l’intrigue est gâchée par une sauce qui a manqué de raffinements. Ce n’est pas un bon roman, ce n’est pas un bon polar, ce n’est ni franchement drôle ni vraiment émouvant, cela reste en surface. Il y a quelque chose qui cloche dans le profil psychologique de ces femmes et on ne croit pas du tout qu’elles puissent tuer de sang-froid du jour au lendemain, cela ne colle pas au profil qu’en a dressé l’auteure, ou alors elle n’est pas allée assez profond dans leur psyché. Le plus moyen des polars a une intrigue mieux ficelée, les corps disparaissent assez facilement, on ne s’encombre d’aucun détail qui font pourtant la véracité d’un récit. La police, à l’image des habitants du quartier, est tout aussi caricaturale, pas scientifique pour un rond. Après une enquête, plus que sommaire, basée sur la médisance, s’en va finalement à la recherche d’une prétendue suspecte et, puisqu’elle noire et sans papier, cela suffit-il sans doute à cesser la recherche des cadavres… On n’y croit pas deux secondes et demi ! Tout est resté en surface et les causes, incarnées par les personnages, n’ont gagné aucune profondeur. Dommage (encore dommage), avec plus de travail ça aurait pu faire un très bon polar tragi-comique !
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