Mineurs et petites histoires cévenoles
Ces nouvelles constituent d’une certaine façon une cantilène cévenole. Elles célèbrent avant tout la beauté sauvage et indifférente des Cévennes, les pauvres gens, tous les laissés pour compte qui y vécurent péniblement depuis le XIXe ou qui y vivent encore : paysans pauvres coincés entre un protestantisme rigoriste et leurs pulsions sexuelles, les mineurs de fond, ceux qui s’obstinaient à vouloir rester au pays, ceux qui vivent encore en marge de la normalité. Ces fictions se déroulent essentiellement dans la Cévenne gardoise. Elles témoignent d’un passé pas si lointain mais méconnu. Il faut aimer comme l’auteur la solitude, l’isolement, l’austérité de cette terre pour vivre là sans se faire d’illusions sur la nature humaine.