"– Le loch de M. le marquis ?... Nom de nom ! En v’là un tas de feignants !
– Voilà ! voilà !... Pas la peine de crier, tu vas le réveiller, c’t homme !
– Parbleu ! il est tout réveillé, puisqu’il demande à boire...
– Et la nuit, comment ça s’est-il passé ?
– Un vrai sucre... il a l’âme chevillée dans le corps...
– Tant mieux ! c’est un bon zigue !
Ce dialogue, émaillé de mots bizarres, était échangé entre deux personnages dont l’un, à demi caché par une porte entr’ouverte, ne laissait passer que la tête, tandis que l’autre, debout sur la pointe des pieds, présentait une tasse dont il remuait soigneusement le contenu, au moyen d’une cuiller d’argent.
Le premier – celui qui avait réclamé le loch de façon si énergique – avait retiré sa tête, et, refermant doucement la porte, était revenu, étouffant son pas, vers un lit soigneusement enveloppé de rideaux épais.
– Êtes-vous là, mon ami ? demanda une voix faible."
Paris au XIXe siècle : une bande de truands, nommée les "Loups de Paris" et commandée par un bagnard évadé, de la pire espèce, sévit sur la capitale. Elle est combattue par une étrange association : le "Club des Morts"...