Un récit d'initiation et d'aventures, qui se déroule sur une île imaginaire au large de la Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale...
Septembre 1939. Alors que la menace nazie se précise, une vague de crimes se répand sur l’Île Verte, en Bretagne. Serait-ce à nouveau l’œuvre de la Bête mystérieuse qui a frappé il y a une quinzaine d’années ? Malgré ce climat de terreur et les interdits qui pèsent sur la forêt ancestrale de l’île, Marwen, une jeune adolescente à la santé fragile, s’y sent puissamment appelée. Là, elle va de révélation en révélation et développe peu à peu ses dons particuliers. Et si c’était elle l’Élue, seule capable de sauver l’île d’un mal venu d’un autre monde, bien plus profond que la guerre ?
Dans La Marque de l’orage, premier tome de la trilogie Les Maîtres de l’orage, l’auteure brode habilement un récit fantastique sur fond historique qui ravira tant les ados que les adultes friands de légendes et d’aventures.
Découvrez sans plus attendre les aventures de Marwen sur la mystérieuse Île Verte dans le premier tome de la saga Les Maitres de l'orage, qui mêle le fantastique au réalisme sur un fond historique !
EXTRAIT
La journée avait été chaude et la nuit s’annonçait lourde. Le climat de l’île, humide et doux, était différent de celui dont Marwen avait eu l’habitude à Rennes. Son père, le docteur Goulaouenn, lui avait expliqué que le Gulf Stream, un courant d’eau chaude venu du Mexique, baignait généreusement les côtes de l’Île Verte. De la collision entre ce courant chaud et les courants froids de la Manche et de la mer du Nord naissaient des mouvements d’air aux effets violents et complexes. Ainsi s’expliquaient, avait conclu le docteur Goulaouenn, la fréquence et la brutalité des orages sur l’Île Verte.
Un éclair déchira le ciel. Son éclat bleuté illumina un instant l’ombre de la chambre, puis la nuit engloutit de nouveau la pièce. Marwen, dans son lit, frissonna d’aise et commença à compter :
— Un – deux – trois – quatre – cinq...
Le tonnerre fit vibrer l’air nocturne.
— Foudre à cinq kilomètres ! s’exclama-t-elle.
Elle se plaisait à compter les secondes entre l’éclair et le tonnerre, qui indiquaient à combien de kilomètres la foudre avait frappé.
Comme tous les soirs depuis son arrivée récente sur l’Île Verte, Marwen avait entrebâillé les volets de bois, que sa mère fermait toujours soigneusement. Par la fenêtre ouverte, les odeurs, les bruits et les visions du dehors emplissaient sa chambre. Elle adorait l’intensité et la beauté des orages. Elle ne les craignait pas. Au contraire, du confort de son lit douillet, elle les savourait comme un poison délicieux, potentiellement mortel mais innocent à petites doses.
L’île où sa famille et elle venaient d’emménager était connue pour ses « tempêtes électriques » (comme les appelait en plaisantant son père). Cela aurait pu effrayer un esprit moins téméraire, mais Marwen, bien que de santé fragile, avait du caractère.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Nous voici en présence d'un auteur à la belle plume qui plante à merveille un contexte historique des plus réel en y incluant une dose de magie et de légendes. - Du bruit dans les oreilles
Un magnifique livre fantastique qui lie contes et vérités... merci à l'auteur qui nous emporte dans ce merveilleux monde ! - daggery, BookNode
À PROPOS DE L'AUTEURE
Véronique David-Martin est d’origine bretonne mais vit en Grande-Bretagne depuis une trentaine d’années. Docteure en littérature comparée, lectrice vorace depuis sa plus tendre enfance, elle se nourrit d’histoires, de mythes universels et de légendes celtiques, ainsi que de récits de famille sur la Seconde Guerre mondiale, intérêts qui l’ont évidemment inspirée dans l’écriture des Maîtres de l’orage.
Anonyme
10/06/2021
J’ai aimé les aventure de cette jeune fille et j’aimerai savoir ce qu’elle a de si particulier. Je me suis laissée prendre par l’histoire. A découvrir et surtout prenant. mK
Pour écrire un avis, vous devez télécharger l’application