Sur la presqu'île de Rhuys en Bretagne, le professeur Corton est retrouvé mort dans un lavoir... Le commandant Rosko mène l'enquête, tout comme un généalogiste et une étudiante en patrimoine.
Le commandant Rosko enquête sur la mort du professeur Casimir Corton, retrouvé dans un lavoir – à proximité du château de Suscinio, sur la presqu’île de Rhuys.
Un généalogiste – neveu de la victime – et une étudiante en patrimoine enquêtent également. L’intérêt de ces deux protagonistes pour l’Histoire les mène au château de Suscinio, à Kerguet, à Penvins, à Arzon, à Pénerf, à Saint-Armel, à Vannes, à Theix, à Timadeuc, à la Vraie-Croix… sur les traces d’un génial artisan bâtisseur, détenteur d’un secret… très dangereux. Même si Rosko veille sur eux de loin, ils vont connaître des aventures rocambolesques, suivre un périlleux jeu de piste semé d’embûches, où le danger est omniprésent, et la peur planera souvent sur leur tête.
Ce polar haletant nous entraîne entre légendes et faits réels, et nous conte que l’Histoire peut avoir une influence sur la réalité d’aujourd’hui.
Un jeu de piste haletant sur les traces d’un génial artisan bâtisseur ! Ce 5e tome des enquêtes du commandant Rosko se situe entre légendes et faits réels, entre l'Histoire passée et le présent...
EXTRAIT
Anne-Cécile, jeune mais pragmatique, alla chercher une branche flexible et toucha le ventre rebon di. Après bien des efforts, elle réussit à ramener le corps sur le bord et les quatre, s’aidant et se soutenant dans la peine, le sortirent de l’eau. Elles se signèrent pour alléger l’âme du défunt et surtout la leur, très lourde à porter.
— Il faut appeler Monsieur le curé pour l’extrême-onction.
— Tu parles s’il y pourra quelque chose.
— Ce serait plutôt les gendarmes.
— Ou les pompiers.
— En tout cas, pas le SAMU… mais le croquemort !
Elles mirent un bon quart d’heure à se décider. Anne-Cécile composa le numéro de son mari sur le portable : « Tu connais le numéro de police secours ? » Elles continuèrent leurs supputations, ramenant à la surface un tas d’histoires de morts peu naturel les – et la presqu’île n’en manquait pas – : l’histoire du petit mousse au Petit-Mont à Arzon, où les habitants fleurissent encore sa tombe sur laquelle on peut lire « Qui donc repose ainsi face à l’Océan, dans cet enclos de fusains torturés par le vent ?» ; un trentenaire ramené sur le rivage, dont on ne connut jamais l’identité. Autre exemple, en 1785, Jean Le Mitouard, métayer de Kerbistoul, décède des suites d’une agression. Le fonds de la sénéchaus sée de Rhuys permet de suivre la procédure crimi nelle qui en résulte : celle-ci débute, à la requête du procureur du roi, par l’ouverture du cadavre de la victime. Ne sommes-nous pas friands de morbidité, tout en la déplorant ? Dualité, schizophrénie… Les lavandières ajoutèrent des détails, certaines anecdotes totalement inventées, d’autres enjolivées, mais le jurant, avec toujours un fond de vérité et une sincérité jamais démentie. « Il n’y a pas de fumée sans feu… »
A PROPOS DE L’AUTEUR Né à Paris, Jean-Jacques Égron a passé son enfance dans le Morbihan. Après des études littéraires, il exerce diverses professions ; il est désormais retraité sur la presqu’île de Rhuys.
Anonyme
21/03/2020
Histoire à prendre au troisième degré.....Scenario totalement improbable.....dommage pr un polar......Des apprentis détectives qui découvrent un sourire terrain dans le puits d'un château....y prospectent, découvrent des ossements.....forment le sous terrain de l'extérieur du château (fermé au public la nuit)....récupèrent les ossements....font inhumer les restes dans le cimetieres du village......enfin bref ....du n'importe quoi pour un scénario crédible......dommage car l'intrigue est bien menée.
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