Début des années soixante. Un village perdu dans la campagne. Maryse Labasle, la nouvelle institutrice, arrive avec son fils François dans le chaud silence de juin. François garde pour lui la douleur d’être séparé de son père. Jamais il n’en dira mot. Pour l’heure, il s’ennuie et joue aux billes tout seul. Heureusement, d’autres enfants... Michel, sauvageon fagoté comme l’as de pique, accompagné de son corniaud baptisé Lechien. Et puis Betty et Roselyne, des jumelles un peu nunuches. Enfin Marsel-Claude, avec un « s », alias Garcille, mi-fille mi-garçon, lunaire, bizarre... On ignore tout de ses origines, à moins qu’on préfère ne pas en parler. Que cache ce silence ? Pourquoi se taire ? Les enfants, eux, sont dépourvus d’états d’âme. Ils vont chercher à savoir. Et c’est au sein de leur Club des Six qu’ils partiront en quête de vérités...
Henri Girard est romancier, conseiller littéraire et membre de plusieurs associations de défense des Lettres ou des auteurs. Il lui tenait à cœur depuis longtemps de rendre un hommage à Enid Blyton et aux aventures du Club des Cinq qui enchantèrent son enfance et lui donnèrent l’envie de raconter des histoires à son tour.
L’auteur donne à ses personnages plus de relief, les étoffe, ne s’arrête pas à une simple ombre chinoise des romans du siècle dernier à la couverture cartonnée dont il reste de nombreux exemplaires dans des caisses remisées au grenier.
Chaque personnage, quel que soit son âge ou son évolution au fil des pages, possède un fort tempérament, nous pousse à la tendresse et l’attachement. Chacun y va de son caractère, de ses rêves, de ses blessures, de ses échecs ou de ses victoires, de la relation à l’autre... Les enfants tiennent aussi bien leur rôle que les adultes.
Une mention particulière pour le père du jeune Michel, Victor Côtel, un taiseux comme on dit, mais surtout une figure directement sortie du fin fond des campagnes, brute, charpentée, avec du fumet et une croûte brune... oui, un vrai camembert ce Victor !
Ce roman s’adresse à tous les âges, chacun fera sa propre lecture, y trouvera son compte.
DOMINIQUE LINN, ÉCRIVAIN
Toujours fidèle à ce que nous aimons, l’écriture, la verve, l’amour de notre langue, j’ai dégusté ce roman comme une friandise, un fameux "roudoudou". Je suis retournée en "nostalgie". Merci de tout mon cœur.
ODILE (LECTRICE)
Un roman destiné aux adultes qui souhaitent replonger dans leurs lectures d'enfance.
23/03/2015 - LA REPUBLIQUE DE SEINE ET MARNE
Lecteur, vous avez entre les mains un petit bijou de "nostalgie heureuse", avec une écriture de la langue française, ciselée comme une pièce d'orfèvrerie.
C.L. (LECTRICE)
Le problème de ce roman — truffé de bonheurs d’expression —, c’est qu’une fois refermé, il ne vous lâche plus.
PIERRE TISSERAND, ROMANCIER