Quelque part entre vivre et l’échéance de vivre, nous ne parlons plus de l’amour sans l’avoir aimé, fui, maudit, souffert, tué puis ressuscité.
L’amour avec ses odeurs de terre à nos bras, son goût de cuivre sur la langue, ses blessures hallucinantes dans l’iris; douloureux clivages que la lumière ferme et referme puis relance au strident soleil des solitudes qui les réclament.
Nous sommes là, entre la fuite et la chute, le désir du désir et l’effritement de la vie inassouvie.