Une nouvelle nostalgique et apaisée d'André Theuriet parue dans Les Annales politiques et littéraires en 1903.
Le début : « Je venais d'entrer dans ma quatorzième année. On prétend que le corps de l'homme subit, tous les sept ans, une transformation, de même que le ver à soie change quatre fois de peau avant de filer son cocon. Pour ma part, ce que je sais bien, c'est que, vers la fin de se seconde période septennaire, il se produisit en moi une mue morale bien caractérisée. Je prenais des airs sérieux ; les joueries de mon enfance ne me satisfaisaient plus ; même les livres d'images, qui m'avaient tant de fois mis les yeux et l'esprit en fête, me paraissaient monotones comme un vieux chemin trop souvent parcouru. »