Le corpus de « Metaphysica Pura » contient plusieurs métaphysiques imbriquées les unes dans les autres, clairement discernables et objectivement complémentaires. En effet, les deux volumes s’efforcent de présenter et de développer les richesses prodigieuses de la Metaphysica perennis. D’une manière plus précise, dans « Metaphysica Pura », nous découvrons plusieurs expressions de la « Métaphysique pérenne ».
Il s’agit de : la métaphysique ontologique, la métaphysique réflexive, la métaphysique relationnelle, la métaphysique symbolique, la métaphysique poétique et spirituelle, la métaphysique hénologique, la métaphysique axiologique et la métaphysique théologale.
Le premier tome explicite la perspective complexe dans laquelle il faut se placer pour comprendre objectivement la métaphysique. En dépit de la séparation qu’on a accoutumé d’accentuer entre la métaphysique et la théologie, ces deux disciplines sont étroitement liées dans leur effort de réflexion totale. Ne pas séparer l’ontologie de la métaphysique. En effet, la consistance ontologique exerce sur la réflexion métaphysique une influence prépondérante. Nul existentiel n’est en dehors de la relation. Cette considération est première.
Le deuxième tome « exerce » la réflexion métaphysique en dégageant les deux versants de la métaphysique : la vérité philosophique de l’existentiel et la question de l’existence de Dieu. La métaphysique remonte à Dieu à partir de l’existence des choses, à partir de l’unicité de l’univers. Ne pas séparer la théologie de la métaphysique. Il y a interaction entre la théologie et la métaphysique. C’est pourquoi, la réflexion métaphysique est appelée à bon droit réflexion totale. Au sens intégral, la métaphysique pérenne est l’unité de la métaphysique, théologale en sa source.