Neuf vies

Ce livre est le deuxième de cet auteur que je lis et, contrairement à "Huit crimes parfaits", sa lecture ne m'a pas autant amusée ni plongée dans des souvenirs d'autres romans lus précédemment. Dans "Neuf vies", l'inspiration est claire : Agatha Christie. J'ai cependant hésité entre "ABC contre Poirot" et "Ils étaient dix" avant de faire mon choix, au bout des deux tiers du roman. Si l'inspiration est perceptible, l'hommage n'est, selon moi, pas du tout à la hauteur. Je comprends l'idée d'un roman choral mais les chapitres s'enchaînent de manière décousue, donnant l'impression de passer continuellement du coq à l'âne. Autant cela peut s'expliquer au début quand les personnages ne se connaissent pas et que l'intrigue est mise en place, autant, à la longue, cela devient lassant. Aucune des neuf potentielles futures victimes n'est vraiment attachante, parce qu'on ne nous laisse pas le temps de mieux les connaitre et de nous attacher à elles. Le ton est plat, sans style perceptible. Peut-être cela passerait-il mieux à l'écrit mais pas pour un livre audio. Je n'ai pas aimé la voix du lecteur, ce qui n’a pas aidé à apprécier sa lecture. C'est cependant mon ressenti personnel, peut-être d'autres personnes l'ont aimée ; honnêtement, cette voix me faisait presque sortir de l'histoire. Je voulais connaître la fin, donc j'ai continué, mais avec beaucoup de difficultés. Finalement, "Neuf vies" est surtout un roman qu'on lit rapidement, en vacances ou lors d'un long voyage. On le lit distraitement, au milieu d'une multitude d'autres activité, et, quand on le referme pour la dernière fois, on le range ou on le donne, et on l'oublie aussitôt.