C'est le récit d'une maternité avec beaucoup de vérités car en effet c'est dur de s'occuper d'enfants en bas âge, mais je n'ai pas trouvé ce récit particulièrement féministe. Elle a fait le choix comme l'éducation positive et les médias actuels le martèlent d'être une mère sacrificielle (mon enfant ne dormira pas seul, l'allaitement alors que ça n'a pas l'air de lui convenir...) et je trouve qu'elle ne va pas au bout de la réflexion. Elle continue à croire que l'amour c'est se sacrifier même si elle avance, alors que l'amour c'est aussi mettre des limites. Je trouve dommage qu'elle n'aborde pas cet eceuil plus franchement. Elle commence à l'aborder dans les derniers chapitres mais finalement dans le dernier elle repart dans ses travers de "il n'y a que moi qui souffre" en disant à son compagnon sa vérité : si lui ne souffre pas c'est parce qu'il n'est pas attentif. Un peu dur. Chacun sa façon d'aborder les choses et elle transmet sans le vouloir sa culpabilité. Donc l'écoute m'a souvent agacé mais elle dit aussi des choses justes, comme le fait que les anciennes générations oublient les difficultés ou qu'elle aurait aimé voir sa mère avoir une vie de femme autre que celle de mère. Du agaçant et de bonnes choses aussi. À écouter pour se faire son idée.