Suite des amours contrariés de Maria et Elinor Dashwood.
« –Mais qu'avez-vous donc, mademoiselle Dashwood lui dit-il. Vous êtes aussi sérieuse qu'Edward, vous lui auriez cent fois mieux convenu que cette petite fille si gaie, si animée. Savez-vous qu'elle me fait grande pitié, cette pauvre petite Lucy ? Il y avait de l'etoffe pour en faire une élégante, une femme a la mode; et devenir la femme d'un grave pasteur, être enterrée dans un presbytère en bonnet rond, un grand chapeau de paille, au lieu de cette délicieuse coiffure, de ces plumes flottantes elle est vraiment très à plaindre. Et ce pauvre Edward je plaisante, mais sur mon âme, je suis très-touché de son malheur; le voila ruiné pour toujours. »
Traduction : Isabelle de Montolieu (1751-1832).
Source: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k114054r?rk=42918;4