En Auvergne, Mourad décide de terminer ses études et de partir à son pays d’origine. Pour cela, il mettra fin au militantisme estudiantin et à ses relations avec son amie Nadine.
En effet, au cours de la même année, il réussira dans ses études et partira au Maroc via l’Espagne et le Détroit de Gibraltar.
Pendant la traversée par bateau, Mourad sentira des vents dominants venant de toutes parts, traversant son corps, ses idées et ses pensées.
À Tanger, tout en se promenant dans les différents quartiers, ruelles, sites, Mourad éprouva une grande fierté d’être chez soi, dans la terre de ses ancêtres. Il découvrira une ville magique, avec ses beaux sites et comprend que si les artistes étrangers viennent, c’est pour trouver une source d’inspiration et fuir le puritanisme et les contraintes d’un monde industriel.
À Casablanca, Mourad sera recruté comme architecte à la communauté urbaine de cette ville. Il fut chargé par les autorités compétentes de la ville pour la préservation du patrimoine architectural du centre-ville. Il participera à de nombreuses tâches et missions.
C’est une nouvelle vie qui commence pour lui, car il retrouva la stabilité sociale, affective qui lui manque tant ! Il se laissera se transformer, se métamorphoser. Mais, ni fondu dans la masse, ni perdu dans la mêlée.