Suite au décès d’une personne chère, Mélanie part enseigner en Chine. Petit à petit, elle accède aux échelons supérieurs de l’institut où elle travaille et fait la connaissance de David Polyphémus Sorenson, professeur de grec classique. Une idylle se noue et, pendant quelque temps, Mélanie est la plus heureuse des femmes. Pourtant, à son retour d’un voyage en France, elle découvre que son poste lui a été retiré suite aux habiles manigances d’une collègue assoiffée de pouvoir. Les ennuis vont commencer à assombrir la vie de Mélanie... Cette subtile chronique chinoise d’un amour contrarié, servie par une écriture vivante et maîtrisée analyse cette propension que nous avons tous à répéter nos erreurs, nos errements ou nos attentes. Mais Mélanie est une femme qui se bat contre tous les enfermements dont elle peut être la victime, schémas imposés par les autres et pas nous-mêmes, et dont il est si difficile de déjouer le retour systémique. Car c’est finalement de liberté dont nous parle ce beau roman d’Amélie de la Musardière.