«Nous croyons être libres pour découvrir trop tard, qu’empreinte pour empreinte, nous marchons dans leurs propres traces avec sur nos épaules le poids accablant de tous leurs rêves, de tout ce qu’ils n’ont pas eux-mêmes accompli. Nous nous croyons maîtres de notre destin et ce sont des desseins obscurs ourdis par nos pères, et les pères de nos pères, qui nous mènent à l’aveugle. J’ai peine à le dire, mais ils n’hésitent jamais à nous sacrifier pour transmettre une idéale injonction dont ils n’ont même pas idée. C’est comme cela. Et pas seulement de père en fils, de mère à fille, dans le secret des maisons, derrière les portes closes, mais aussi des peuples tout entiers.»