Destination : la cuisine d’un appartement, où Lucie dort avec les deux frères Aho et Baho. Mais à la différence de ses deux comparses, la jeune femme est une NoMu, c’est-à-dire qu’elle n’a pas muté comme la majorité des êtres humains. Alors une question de se faire jour : a-t-elle encore sa place parmi ses amis à plumes, à fourrure ou à pattes griffues ?
Avec « Sous les écailles », Alexandra Fresse pose un regard à la fois tendre et affûté sur ce qui fait la similitude et la différence, observant du coin de l’œil l’évolution personnelle des uns et la quête d’identité des autres, comme pour mieux nous rappeler que l’une de nos plus grandes forces, en tant qu’espèce, c’est notre propension à l’adaptation.